Les collégiens en voyage linguistique en Espagne

Une semaine en Andalousie

Après avoir recueilli minutieusement en cours d’espagnol et d’histoire géographie un maximum d’informations depuis le début de l’année, une cinquantaine d’élèves de 4° et 3° du collège privé Saint-Jean Bosco de Gabarret sont partis une semaine à la découverte de l’Andalousie, véritable creuset des civilisations.

Encadrés par 4 de leurs professeurs, les collégiens ont plongé dans les multiples richesses de cette région du sud de l’Espagne et ont pu vérifier le sens de l’accueil de ses habitants. Logés le soir dans les familles espagnoles afin de parfaire l’apprentissage de la langue, les élèves ont découvert Cordoue, ville située dans la vallée fertile du Guadalquivir.

Au programme, une visite de la Mezquita, symbole majeur de l’influence musulmane au X° siècle, mais aussi la découverte de la ville à travers son dédale de ruelles étroites et ses maisons ouvertes sur de luxuriants patios fleuris. Ensuite, le groupe a visité Séville, terre tour à tour romaine, wisigothe et maure à travers son célèbre Alcazar, sa cathédrale, l’une des plus grandes d’Europe qui abrite la dernière demeure de l’explorateur Christophe Colomb.

La journée suivante a été consacrée au superbe site archéologique de la Médina Azahara, ville palais du califat de Cordoue qui est en cours de restauration. Le séjour s’est poursuivi avec deux jours à Grenade, cité à l’est de l’Andalousie, dominée par les montagnes enneigées de la Sierra Nevada. Sur une colline surplombant une ville grouillante de vie, l’Alhambra, le palais féerique des émirs nasrides, a permis aux collégiens de parcourir des lieux aux décors raffinés de stuc et de bois s’ouvrant sur de superbes jardins baignés de fraicheur.

Ce voyage culturel et linguistique s’est achevé sur une promenade dans le centre historique de Grenade et un temps libre pour permettre au groupe de profiter, une dernière fois, sous le ciel sans nuage andalou, des incontestables beautés de la région. « L’apprentissage des langues étrangères prend toute sa valeur, tout son sens, quand on quitte la classe et quand les élèves sont envoyés en immersion dans les pays, au contact de la population, même si cela demande une préparation, une organisation et un investissement de la part des professeurs considérables. » précise le directeur Aubert Cruchon.