Round 2 : les Secondes SN poursuivent le défi de Thomas Pesquet
Sur les photos, on voit la reproduction définitive du boîtier spatial « imprimé » en 3D par la classe de Troisième Prépa-Pro de M. Gaujous.
Les boutons que l’on peut voir sur la photo servent à se diriger et à valider (haut, bas, droite, gauche, A et B). Ces boutons seront directement soudés (brasés) au Raspberry, alors que le joystick que l’on voit est juste une « rallonge » de celui qui est sur la carte Sense Hat.
Les Secondes S.N, accompagnés par leur professeur principal M.Marguerat, ont travaillé sur le logiciel de programmation graphique « Scratch » installé d’origine sur tous les nano ordi Raspberry.
Ce logiciel permet d’apprendre les rudiments de la programmation, mais il est assez puissant pour programmer des choses complexes, tels que la carte Sense Hat.
La première mission confiée par Thomas Pesquet est de détecter la présence d’une personne dans un module. Les modules étant parfaitement climatisés, les secondes S.N ont pensé à capter une différence positive de température qui « trahirait » la présence d’un être humain dans le module.
Les lycéens ont donc fait un programme captant deux températures à un intervalle d’une seconde et fait la différence entre les deux. Si elle est positive, elle écrit « Hi! » sur la matrice de DEL, soit « salut » en français. Sinon, elle reste éteinte. Les tests au Lycée privé Saint-Joseph se sont relevés assez fiables, le programme fonctionne correctement.
Pour la deuxième mission libre, le programme pour l’ISS, la classe a pensé à un vumètre type horizon artificiel que l’on retrouve dans tous les avions (voir photo jointe).
A voir si cela fonctionne en impesanteur (absence d’apesanteur). Puisque sans apesanteur, on ne peut pas vraiment dire si nous sommes à la verticale ou à l’horizontale ou la tête en bas les lycéens ont voulu faire un horizon artificiel, comme dans les avions. Le programme utilise les accéléromètres de la carte Sense Hat pour « sentir » un mouvement de Raspberry, exactement comme quand on active la rotation écran sur son smartphone… quand vous le mettez à l’horizontale, l’image suit…c’est grâce aux accéléromètres de votre smartphone ou de votre tablette.
Ici, quand on bouge le Raspberry, l’image centrale suit et reste bloquée dans la position du Raspberry, mais est-ce que dans l’espace, en impesanteur, ça va fonctionner ? L’astronaute sentira sûrement le mouvement de la carte, mais peut-être pas qu’elle reste en position ou pas ! A voir…
Mi-mars, les Secondes SN de Gabarret verront bien si les programmes informatiques de leur classe sont sélectionnés, L’ESA et le CNES enverront les meilleurs programmes à Thomas Pesquet quand il sera près d’Ed, dans l’ISS, et transmettront à la classe les résultats des expériences sélectionnées.